Inspection du travail : bilan des contrôles amiante des plombiers, chauffagistes et électriciens

La DREETS Pays de la Loire vient de publier le bilan régional de l'action 2021 de contrôle des plombiers, chauffagistes et électriciens en matière de prévention du risque amiante.

Le 23 août 2022

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Amiante : les plombiers, chauffagistes et électriciens sous estiment (trop) le risque d'exposition

La DREETS Pays de la Loire vient de publier le bilan régional de l'action 2021 de contrôle des plombiers, chauffagistes et électriciens en matière de prévention du risque amiante.

Le contrôle de l'inspection du travail 

La DREETS Pays de la Loire a contrôlé en 2021 "un peu moins d'une centaine d'entreprises" de plombiers, chauffagistes et électriciens sur la thématique du risque d'exposition à l'amiante.

Elle considère que ces professionnels "se situent dans la catégorie des plus exposés à l'amiante".

Les conclusions du rapport de la DREETS

Presque 80 % des entreprises contrôlés ont des clients particuliers. "Ces derniers méconnaissent leurs obligations  sur les repérages amiante avant travaux".

50 % des entreprises "estiment être en contact avec un matériau ou produit contenant de l'amiante (MPCA) au cours de leurs activités". Certaines d'entre elles obtiennent l'information de la présence ou d'absence de MPCA "soit par leurs donneurs d'ordre, par expérience, par l'année de construction de l'immeuble bâti, voire pour un quart ne s'en préoccupent pas".

"Seules 2/3 des entreprises ont réalisé un document unique d'évaluation des risques professionnels" et "en outre, 2/3 des entreprises n'ont pas évalué le risque amiante".

"85 % des entreprises n'ont pas formé leurs salariés à ce risque" et "la quasi-totalité des entreprises contrôlées n'a pas élaboré les modes opératoires" adéquats.

Au niveau des EPI (Equipement de Protection Individuelle) pour la prévention du risque amiante, "environ 80 % des employeurs déclarent ne pas en détenir" et les "20 % restant les confondent souvent avec les équipements de protection des voies respiratoires servant à se protéger de la poussière lors de travaux de démolition ou de rénovation".

Aucune entreprise ne dispose de moyens de décontamination.

Quant aux déchets amiantés, "l'orientation vers la filière appropriée de traitement des déchets n'est quasiment pas réalisée".

En synthèse, la DREETS considère qu'une majorité d'employeurs sous-estime le risque et ne l'a pas intégré dans leurs évlauations et leurs activités.

Elle rappelle que "les donneurs d'ordre ont la responsabilité de faire appel à un opérateur de repérage et de choisir l'entreprise compétence pour réaliser les travaux  en cas de présence d'amiante".

Elle conclue que "les attestations de formation à la prévention du risque amiante sont un gage de sérieux et de qualité pour l'obtention des marchés" et que cette campagne de contrôle perdurera en 2022.

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