Etude scientifique : démonstration de l'urgence de retirer les canalisations en amiante-ciment

L'Université de l'Etat de l'Utah (Etats-Unis) vient de publier une étude sur les taux de rupture des conduites d'eau. Les canalisations en amiante-ciment sont principalement concernées. En savoir plus...

Le 19 avril 2018

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Amiante : une étude américaine démontre l'extrème fragilité des canalisations en amiante-ciment

L'Université de l'Etat de l'Utah (Etats-Unis) vient de publier un rapport intitulé "les taux de rupture de conduites d'eau aux Etats-Unis et au Canada : une étude complète (2018)". Il a pour objet d'aider les décideurs publics à programmer les travaux de remplacement des canalisations, notamment en fonction de leur composition. 13 % des canalisations d'eau présentes sur les deux pays concernés sont en amiante-ciment.

Les scientifiques, responsables de cette étude, ont calculé les taux de rupture des conduites d'eau aux Etats-Unis et au Canada et en ont tiré un certain nombre d'enseignements, dont voici un extrait :

    • "fait encore plus inquiétant, le taux de rupture des conduites d'eau en amiante-ciment, a augmenté de 40 % en 6 ans"
    • "les tuyaux en fonte grise et en amiante-ciment sont les principaux responsables de l'augmentation condidérable du taux global de ruptures depuis 2012"
    • "le PVC est le matériau qui présente le taux de défaillance le plus faible"
    • "le mode de défaillance le plus courant est une fissure circonférentielle" et "c'est la cause de défaillance la plus courante pour les tuyaux en amiante-ciment".
    • "Les sols corrosifs augmentent le coût total de l'exploitation".

 

En conclusion, le rapport précise que "le taux de défaillance des conduites d'eau augmente généralement de façon exponentielle au fil du temps" et ajoute que "les tuyaux en amiante-ciment installés dans les années 60 sont peut-être proche de leur fin de vie et les services publics devraient envisager leur remplacement dans un avenir proche".  Il indique également que "certains services publics pourraient avoir besoin d'accélérer rapidement le rythme auquel il remplacent leurs conduites en amiante-ciment, un doublement du taux de rupture aurait en effet un impact économique important". Ainsi, "il faudrait plus que doubler le personnel travaillant à la réparation des conduites, ainsi que le budget en matériel, tout en observant des pertes en eau traitée, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastratrices sur la société".

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